Un trèsor naturel national
A cheval entre Isère et Hautes-Alpes, le Parc national des Ecrins englobe un vaste massif et les territoires montagneux voisins. Toute la partie iséroise du Parc concerne l’Oisans et le Valbonnais. Le Col d’Ornon en est le trait d’union.
Le parc des Ecrins du côté du Col d’Ornon
Le massif des Ecrins se dressent comme une citadelle imprenable. Les vallées qui permettent d’y pénétrer sont peu nombreuses, seulement 7, à la vue de l’immensité des lieux. Parmi elles, l’Oisans et le Valbonnais.
L’Oisans vertical
« L’Oisans est à la fois un haut lieu de l’alpinisme et le refuge d’une grande richesse naturelle » comme le décrit le Parc. Avec des sommets aussi prestigieux que la Meije, la Barre des Ecrins, les Bans et l’Ailefroide, l’Oisans est le pays de haute montagne par excellence.
Principale porte d’entrée dans le Parc, la vallée du Vénéon pénètre profondément au pied des sommets. Elle couvre à elle seule 40 % de la surface totale des glaciers dans les Ecrins. Depuis les nombreux refuges du Vénéon, vous pourrez vous enivrez de la vue sur les neiges éternelles le temps d’une nuitée.
Vous pourrez aussi explorer les sentiers du Parc au départ de Villard-Reymond ou de Villard-Notre-Dame.
Le Valbonnais, préservé des bruits du monde…
De la douceur de la vallée avec ses terrains agricoles, ses près de fauche et même quelques vignes, au sommet de l’Olan à 3 564 m, le Valbonnais est le territoire des contrastes.
Depuis Entraigues, point le plus bas du cœur du Parc avec 800 m d’altitude, la route file le long de la vallée de la Bonne. Plus on avance, plus le charme des hameaux traditionnels de montagne se renforce. Arrivé au Désert-en-Valjouffrey, la route s’arrête. De là, les sommets vous font de l’oeil, alors à vos chaussures de rando pour continuer plus loin !
Un peu d’histoire…
« C’est un territoire généralement vaste dont la richesse biologique, la qualité paysagère, l’intérêt culturel et le caractère historiquement préservé justifient une protection et une gestion qui garantissent la pérennité de ce patrimoine considéré comme exceptionnel. »
le Parc national des Ecrins
En tant que 1er parc national, les Ecrins ont certainement été à l’origine de cette nécessité impérieuse de protéger, observer et partager.
L’aventure commence en 1913, à La Bérarde, au cœur du territoire qui sera protégé officiellement 60 ans plus tard. Considéré comme l’îlot de vie le plus central du parc, La Bérarde est l’un des berceau de l’alpinisme français. C’est donc tout naturellement, dans ce petit coin des Alpes, que se sont croisés les pionniers de l’alpinisme, là où ils ont créé le « parc national de la Bérarde ». L’idée fait son chemin et, sous l’impulsion des alpinistes, des associations naturalistes et du Club Alpin Français, le Parc est officiellement crée en 1973.
Entre Grenoble, Gap et Briançon, à cheval entre Alpes du nord et Alpes du sud, au cœur de ce vaste secteur se dressent l’univers de la haute-montagne. La Barre des Ecrins, du haut de ses 4 102 m, dominent une architecture complexe de chaînes et de sommets (dont 150 dépassent les 3 000 m…).
Une petite rando dans le parc ?
Les idées de randonnées dans le Parc sont très nombreuses. Quand vous ferez votre choix, pensez à bien vérifier si l’itinéraire évolue en zone d’adhésion du parc (ou zone périphérique) ou dans le cœur du parc, la zone réglementée. La différence ? La réglementation à respecter.
Pleine de bon sens pour le respect des fleurs et des animaux, nous vous conseillons de suivre ces règles où que vous randonniez. Préservez cette belle nature où que vous soyez, partout où se posent vos semelles.
Simple et logique, prenez le temps de lire les panneaux aux départs des chemins pour ne pas faire d’impair :